Je découvre le caractère ouessantin...
Ce sont les moutons d'Ouessant me direz-vous. Malheureusement non car la race a pratiquement disparu... Ces moutons sur la photo viennent du continent et passent une partie de leur vie ici... peut-être pas... Car la finalité est précisément d'être mangés. Il me semblerait qu'ils ont une utilité efficace quand je les vois brouter dans tous ces espaces sans clôtures. Ils bénéficient d'une liberté certaine. 😉
Cet arrêt avec ce petit troupeau n'a pas arrêté la pluie. J'ai presque tendance, avec toute honnété à honorer ceyte pluie fine qui donne un charme fou au paysages, aux landes environnantes. Les couleurs d'automne sont presque plus flashy... un vrai bonheur de déclencher sous la pluie 😊
Les herbes sont d'un vert vif étonnant, et mes photos malgré la grisaille ne sont en aucun cas retouchées. Naturelles comme l'île sans fioritures. La couleur dominante est aussi la couleur rouille qui tire sur le marron. Ce sont les fougères foisonnantes sur Ouessant qui ont pris cette belle teinte d'automne. La bruyère est aussi très présente. Fânée, elle apporte des nuances de vert dans le paysage. Côté végétation, nous observons des espaces recouverts de ronces. La nature reprend ses droits quand la main de l'homme ne la façonne pas... Longtemps cultivée, l'île a perdu son passé agricole. Les cultivateurs n'ont pas fait perdurer cette activité essentielle pour la survie de l'île. Aussi , bien des projets de réhabilitation de la terre et sa culture sont remis sur table. Je picore ces infos auprès d'habitants que je croise. Très intéressantes, ces discussions qui remettent en question l'avenir de Ouessant.
Nous progressons sur les chemins côtiers pour atteindre la pointe de Kadoran. J'ai adoré cette marche oxygénante avec cette grandeur de paysages où je me sens toute petite.
J'ai photographié la pointe du Stiff sous tous les plans, mes yeux portés sans cesse sur trois points visibles : le phare du Stiff, la tour Radar et le sémaphore.
A noter que les rafales de vent à cet endroit sont d'une puissance inimaginable... au point de se pencher en marchant pour ne pas tomber.
Après cette première journée de découverte d'ouessant, nous voilà repartis de là où nous avons terminé notre randonnée de la veille, au Nord de l'île, depuis la pointe Ar Ru Meur qui plonge sur une petite île, l'île de Keller.
Je me suis parée de nombreuses épaisseurs pour me protéger du vent et de la pluie! C'est un crachin et nuages bas qui nous accueillent ce matin. Ces conditions non exceptionnelles sur cette île en novembre me donnent un nouveau défi du jour : m'amuser avec vent et pluie.
Le manteau par dessus ma doudoune à capuche ne suffira pas pour rester au sec une journée entière. 😣 Mais, mon anticipation à ce type de météo me permet d'enfiler par dessus ces multiples couches un vieux Kway. J'ai une allure d'astronaute : manque plus que le casque à hublot 😃 La tête est toutefois bien protégée de 4 couches! Le bonnet, la capuche de ma doudoune, la capuche du manteau et la capuche du Kway... Avec tout ça, je vais marcher incognito dans les rues et chemins de Ouessant 😆
Et mon boîtier est tenu à l'abris de l'humidité : j'ai fait ma Mac Giver en enfilant mon appareil photo dans un sac plastique en trouant juste la partie viseur et objectif... Sa manipulation est moins aisée mais lui aussi est ainsi paré pour faire face aux intempéries.
Cette pluie fine et ambiance grise nous ont donné raison de sortir joyeux. Après quelques centaines de mètres à la sortie du village, nous croisons une situation incongrue 🤗 Nous sommes face à des moutons tout gentillets qui s'approchent pour nous passer un vrai bonjour du matin.
Je me suis parée de nombreuses épaisseurs pour me protéger du vent et de la pluie! C'est un crachin et nuages bas qui nous accueillent ce matin. Ces conditions non exceptionnelles sur cette île en novembre me donnent un nouveau défi du jour : m'amuser avec vent et pluie.
Le manteau par dessus ma doudoune à capuche ne suffira pas pour rester au sec une journée entière. 😣 Mais, mon anticipation à ce type de météo me permet d'enfiler par dessus ces multiples couches un vieux Kway. J'ai une allure d'astronaute : manque plus que le casque à hublot 😃 La tête est toutefois bien protégée de 4 couches! Le bonnet, la capuche de ma doudoune, la capuche du manteau et la capuche du Kway... Avec tout ça, je vais marcher incognito dans les rues et chemins de Ouessant 😆
Et mon boîtier est tenu à l'abris de l'humidité : j'ai fait ma Mac Giver en enfilant mon appareil photo dans un sac plastique en trouant juste la partie viseur et objectif... Sa manipulation est moins aisée mais lui aussi est ainsi paré pour faire face aux intempéries.
Cette pluie fine et ambiance grise nous ont donné raison de sortir joyeux. Après quelques centaines de mètres à la sortie du village, nous croisons une situation incongrue 🤗 Nous sommes face à des moutons tout gentillets qui s'approchent pour nous passer un vrai bonjour du matin.
Ce sont les moutons d'Ouessant me direz-vous. Malheureusement non car la race a pratiquement disparu... Ces moutons sur la photo viennent du continent et passent une partie de leur vie ici... peut-être pas... Car la finalité est précisément d'être mangés. Il me semblerait qu'ils ont une utilité efficace quand je les vois brouter dans tous ces espaces sans clôtures. Ils bénéficient d'une liberté certaine. 😉
Cet arrêt avec ce petit troupeau n'a pas arrêté la pluie. J'ai presque tendance, avec toute honnété à honorer ceyte pluie fine qui donne un charme fou au paysages, aux landes environnantes. Les couleurs d'automne sont presque plus flashy... un vrai bonheur de déclencher sous la pluie 😊
Les herbes sont d'un vert vif étonnant, et mes photos malgré la grisaille ne sont en aucun cas retouchées. Naturelles comme l'île sans fioritures. La couleur dominante est aussi la couleur rouille qui tire sur le marron. Ce sont les fougères foisonnantes sur Ouessant qui ont pris cette belle teinte d'automne. La bruyère est aussi très présente. Fânée, elle apporte des nuances de vert dans le paysage. Côté végétation, nous observons des espaces recouverts de ronces. La nature reprend ses droits quand la main de l'homme ne la façonne pas... Longtemps cultivée, l'île a perdu son passé agricole. Les cultivateurs n'ont pas fait perdurer cette activité essentielle pour la survie de l'île. Aussi , bien des projets de réhabilitation de la terre et sa culture sont remis sur table. Je picore ces infos auprès d'habitants que je croise. Très intéressantes, ces discussions qui remettent en question l'avenir de Ouessant.
Nous progressons sur les chemins côtiers pour atteindre la pointe de Kadoran. J'ai adoré cette marche oxygénante avec cette grandeur de paysages où je me sens toute petite.
J'ai photographié la pointe du Stiff sous tous les plans, mes yeux portés sans cesse sur trois points visibles : le phare du Stiff, la tour Radar et le sémaphore.
A noter que les rafales de vent à cet endroit sont d'une puissance inimaginable... au point de se pencher en marchant pour ne pas tomber.
Autre curiosité à cette endroit, c'est la maison au ras de falaise. Vertigineux!
Après avoir fait une halte au port du Stiff, nous avons ensuite foulé la plage d'Arlan, une plage de sable fin et non de galets ... une belle ouverture vers le large pour apercevoir au loin le phare de Keréon.
Cette randonnée du jour a été encore une fois extraordinaire avec des petits airs de Belle-île en mer par ses falaises déchiquetées, ses terres valonnées...
On se dit à demain pour de nouvelles découvertes 👌
Après avoir fait une halte au port du Stiff, nous avons ensuite foulé la plage d'Arlan, une plage de sable fin et non de galets ... une belle ouverture vers le large pour apercevoir au loin le phare de Keréon.
Cette randonnée du jour a été encore une fois extraordinaire avec des petits airs de Belle-île en mer par ses falaises déchiquetées, ses terres valonnées...
On se dit à demain pour de nouvelles découvertes 👌
Superbe!!, Magnifiques paysages
RépondreSupprimerContinuez bien vos ballades.
Bisous
Merci! Se ressourcer prend tout son sens ici ;)
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